Du 3 au 5 mars 1971, une gigantesque tempête de neige frappe le sud du Québec, les provinces de l’Atlantique et le Nord-Est des États-Unis. La ville de Montréal est enfouie sous plus de 50 centimètres de neige qui tombe le 4 mars en moins de 24 heures. Des vents de 110 km/h soufflent sur la métropole québécoise. Dix-sept personnes perdent la vie suite à des infarctus.
La neige paralyse plusieurs régions du Québec et la circulation automobile est impossible presque partout. À la demande du gouvernement du Québec, les motoneigistes sont appelés à secourir leurs concitoyens dans plusieurs villes, notamment sur la rue Sainte-Catherine à Montréal. Des bancs de neige imposants se forment rapidement et rivalisent de hauteur avec les toits de maison!
Les conditions météorologiques qui sévissent le 4 mars 1971 ont marqué l’imaginaire collectif québécois. L’évènement est qualifié de « Tempête du siècle » par la population. Même si auparavant le 17 février 1954, le 27 mars 1955 et le 28 décembre 1969, il tombe plus de neige à la station de météo Montréal-Dorval que le 4 mars 1971, la combinaison de précipitations, de vents et d’accumulations au sol font de la « Tempête du siècle » l’événement météo démontrant la vulnérabilité des villes québécoises face aux imprévus du climat hivernal. Au cœur de la tempête, Bernard Pinard, ministre de la Voirie du Québec, est forcé de déclarer l’état d’urgence sur le territoire québécois.
Par François Droüin; version révisée le 4 mars 2019.
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