20 mars 1602

Fondation de la Verenigde Oost-Indische Compagnie

20 mars 1602  Fondation de la Verenigde Oost-Indische Compagnie

Le Maurice et d'autres Indiamen à Marsiep Huile sur toile d'Hendrick Cornelis Vroom (XVIIe siècle) Source : Rijksmuseum Amsterdam


« Le Maurice et d’autres east indiamen »

Photo anonyme d’une huile sur toile d’Hendrick Cornelis Vroom datant du XVIIe siècle (s.d.)

Source : Rijksmuseum, Amsterdam

     Au début du XVIIᵉ siècle, des expéditions outre-mer sont lancées par plusieurs compagnies néerlandaises de taille modeste. Leur faible pouvoir commercial et politique rend ces entreprises vaines. L’avocat des États de Hollande, Johan van Oldenbarnevelt, entreprend alors de réunir les compagnies des Provinces-Unies impliquées dans le commerce outre-mer. Cette fusion débouche le 20 mars 1602 sur la création de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales.

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« Logo de la Verenidge Oost-Indische Compagnie »

Reproduction numérique de Goldradir (s.d.)

Source : Wikimedia Commons

     Cette compagnie est connue sous le monogramme VOC, d’après son nom en néerlandais. Son objectif est de commercer avec les pays de l’océan Indien et de l’Insulinde. L’attrait est d’abord celui des épices mais, au fil des ans, la VOC se diversifie. À force de conquêtes, cette entreprise privée va créer le deuxième empire colonial mondial au XVIIIᵉ siècle, devançant des pays comme la France et l’Espagne. Seul l’empire britannique prime sur la VOC en terme de richesses.

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« VOC gravé à l’entrée du fort de Bonne-Espérance, Le Cap »

Photo : Andrew Massyn (2007)

Source : Wikimedia Commons

     La Verenigde Oost-Indische Compagnie est ainsi pendant deux siècles un des piliers de la puissante bourgeoisie néerlandaise et un des moteurs du développement du capitalisme en Europe. Par exemple, la VOC est la première compagnie anonyme de l’histoire à être doter d’un capital divisé en actions. La compagnie reçoit alors le monopole du commerce des Provinces-Unies autour du cap de Bonne-Espérance et du cap Horn. Son capital est investi pour une période de 10 ans renouvelable afin de permettre l’affrètement de navires aux meilleures conditions possibles.

Par François Droüin; version révisée le 20 mars 2019.

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