16 septembre 1987

Protocole de Montréal

16 septembre 1987  Protocole de Montréal

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Photo : NASA (2006)

Source : Wikimedia Commons

     C’est en 1985 que la découverte d’un trou dans la couche d’ozone, au-dessus de l’Antarctique, provoque la réflexion sur cette problématique environnementale. La même année, la convention de Vienne reconnaît officiellement l’effet néfaste des chlorofluorocarbures (CFC) sur la couche d’ozone. La principale préoccupation à ce moment est la protection de la Terre contre les rayons ultraviolets du Soleil.  Pour contrer le problème, les pays membres de la Communauté économique européenne et 24 autres pays, pour un total de 46 pays, signent le 16 septembre 1987 le protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone.

     Ce protocole entre en vigueur le 1ᵉʳ janvier 1989.  Il exige que les pays signataires ramènent leur consommation et leur production de CFC aux niveaux de 1986 dans les six mois suivants; suivait une nouvelle réduction de 20 % pour 1993 et de 50 % de 1986 pour 1998. Le protocole énumère les substances, CFC et autres, qui endommagent la couche d’ozone.  Il est complété par une analyse des contrôles et des mesures à prendre pour résoudre le problème.

      Le protocole de Montréal a été amendé à plusieurs reprises par la suite soit à Londres en 1990, à Copenhague en 1992, à Montréal en 1997 et à Pékin en 1999. Ces amendements visent à préciser les modes d’élimination des produits affectant la couche d’ozone, à ajouter de nouveaux produits et à accélérer le calendrier de réduction des émanations. L’objectif est de mettre un terme à la production des CFC en 2010 et en 2040 pour les hydrochlorofluorocarbones (HCFC). L’objectif de 2010 a été atteint et celui sur les HCFC est en voie de se réaliser aussi.

Par François Droüin; version révisée le 30 novembre 2018.

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