En 1896, Antoine Henri Becquerel procède à des expérimentations sur les sels d’uranium. Le physicien étudie alors leur fluorescence. Le 26 février, il stocke ses sels minéraux à proximité de ses plaques de photos. Le temps nuageux le force à attendre avant de poursuivre ses expériences.
Lorsqu’il développe ses photos, Becquerel constate des empreintes générées en milieu clos. Ces empreintes proviennent du rayonnement de l’uranium. Elles prouvent l’existence de la radioactivité naturelle.
Au début de mars 1896, Becquerel publie ses résultats. L’article Sur les radiations invisibles des corps phosphorescents ouvre ainsi la porte de la recherche sur la radioactivité et sur la physique nucléaire.
Par François Droüin; version révisée le 26 février 2019.
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